Drame de Mandakao : Des ferricks incendiées, des traces de sang, le traumatisme et le désespoir visibles dans les yeux des rescapés

Suite au carnage ayant causé la mort de 42 personnes, une équipe composée des journalistes du public et privé a quitté ce N’Djaména ce 25 mai 2025 pour Mandakao, dans le département de la Dodjé, province du Logone occidental.

L’objectif à travers cette mission est d’amener les hommes des médias à faire leur constat afin de mettre à la disposition de l’opinion publique, des informations fiables.

«C’est vraiment dommage », c’est la première phrase prononcée par l’un des journalistes après avoir vu les dégâts. Des ferricks incendiées, des traces de sang, le traumatisme et le désespoir clairement visibles dans les yeux de ces rescapés.

C’est en réalité une situation de désolation totale, qui ne laisse personne insensible et la méfiance des victimes demeure réelle.

Lors de leur visite, les hommes de médias ont constaté le cas d’un jeune qui demeure inconsolable malgré les efforts des adultes. La mort a frappé sa famille. Il a perdu sa mère, son père, sa femme et ses frères alors qu’il était à l’école coranique à Maroua. Une réalité difficile à accepter mais avec laquelle, il est condamné à vivre le restant.

Cette situation a forcé les autochtones à vider les villages autour des ferricks. Il n’y a personne à part le chef de canton et les hommes du préfet, de la Dodjé, Oumar Ali Ousmane qui assure la sécurité. Selon le préfet du département, la situation est sous contrôle, ses hommes veillent jours et nuits. Il appelle donc les autochtones à regagner leurs villages.

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