À l’approche de l’Aïd el-Fitr, les marchés et boutiques connaissent une affluence exceptionnelle. Hommes, femmes et enfants se précipitent pour acheter de nouveaux vêtements, chaussures et accessoires, souhaitant célébrer cette fête avec éclat. Entre l’excitation des préparatifs, la hausse des prix et la course contre la montre, chacun tente de trouver la tenue idéale.
Dans les derniers jours du Ramadan, les centres commerciaux et marchés sont bondés. « Chaque année, nous achetons de nouveaux vêtements pour les enfants, c’est une tradition incontournable. Même si les prix augmentent, on fait l’effort pour qu’ils soient heureux », confie Aïcha, une mère venue faire ses emplettes avec ses trois enfants.
Les commerçants, eux, profitent de cet engouement. « C’est notre période la plus rentable. Les clients affluent surtout dans la dernière semaine, et tout le monde veut quelque chose de neuf pour l’Aïd », explique Moussa, un vendeur de boubous traditionnels.
Pour ceux qui préfèrent des tenues sur mesure, les tailleurs sont submergés par les commandes. « Je dors à peine ces jours-ci ! Tout le monde veut sa tenue parfaite pour l’Aïd, et certains arrivent à la dernière minute tout en exigeant d’être servis avant ceux qui ont commandé plus tôt », raconte Abdoulaye, un couturier débordé.
Malgré la flambée des prix, les consommateurs restent déterminés à respecter la tradition. « L’année dernière, j’ai acheté un ensemble à 15 000 francs, cette année, c’est 20 000 francs ! Mais on n’a pas vraiment le choix, il faut bien s’habiller pour l’Aïd après un mois de jeûne », déclare Issa, père de famille.
Ainsi, malgré les contraintes budgétaires et la bousculade des derniers jours, l’achat de nouveaux habits pour l’Aïd demeure une tradition essentielle, symbole de renouveau et de joie après un mois de spiritualité et de dévotion.